mardi 20 août 2013

Are you stuck in slownovation?

Your start-up project is not a common company project (there is no classification for it), but it is not looking like THE start-up of the century (your business plan does not show tens of millions in a few years, no possible patent, others have had the same idea, but not in your area, or the customer will only save or earn a few %).

Therefore, some problems may occur. Your innovation is interesting, but stays too far away from the cutting edge, and its target market is prooven but limited. Welcome to slownovation land.

Fundingwise, you find yourself stuck between the refusal of banks (your project is still a little innovative, just enough to move away from established trails), and the refusal of investors (not innovative enough to explode some day, too much risk for not enough potential gains).


So how to get out of Slownovation?


Option 1: Reduce the innovation risk  by using local public punding policies for innovation, and provide a better return on investment (reducing investment for the same potential revenues)

Option 2: Delete the risk by resizing the project to the nearest common business model and market, to try to attract a regular bank support, and then innovate.

Option 3: Push innovation to disruptive extremes, and chase capital providing a better return on investment (increasing revenues for the same investment). Not so easy, but most don't really think about it (look at patents, labs research, etc...)

Option 4: Push the political support and work your local communication, focusing on the potential jobs increase, its location, its relations with local stakeholders, suppliers, customers.



lundi 19 août 2013

Est-ce que vous slownover?

Votre projet de création d'entreprise n'est pas classique (il n'y a pas de fiche-métier, de code APE, de syndicats professionnels), mais il n'est pas non plus ressemblant à la start-up du siècle (votre business-plan n'affiche pas des dizaines de millions dans quelques années, pas de brevet possible, d'autres ont déjà eu l'idée mais pas chez vous, ou encore le client va économiser ou gagner quelques %).

Dès lors, quelques problèmes peuvent survenir. Votre innovation est intéressante, mais reste loin de la rupture, et le marché visé est réel mais limité. Bienvenue dans le piège de la slownovation...

Au niveau financement ça n'avance pas: vous vous retrouvez coincé entre le refus de prêt bancaire (votre projet est quand même un peu innovant, juste assez pour s'éloigner des sentiers connus), et le refus des investisseurs (pas assez innovant pour exploser, trop de risque pour pas assez de gains potentiels).

Alors comment se sortir de la Slownovation?

Option 1: Réduire le risque par les accompagnements à l'innovation, liés aux politiques publiques territoriales, et offrir un meilleur retour sur investissement (en réduisant l'investissement)

Option 2: Effacer le risque, redimensionner le projet vers le modèle économique et le marché classique le plus proche, pour tenter de séduire un partenaire bancaire, et innover ensuite.

Option 3: Pousser l'innovation à l'extrême pour chercher du capital, offrir un meilleur retour sur investissement (en augmentant les revenus pour un même investissement)

Option 4 : Passer en force, en actionnant le levier politique et en travaillant sa communication territoriale, en insistant sur les emplois potentiels, sur son implantation, ses relations avec les acteurs locaux, ses fournisseurs, ses clients, ses prescripteurs.

mercredi 7 août 2013

Churchillpreneurs - a new trend?


Photo credit: monkeyc.net / Foter / CC BY-NC-SA

It has been several times over the last 2 years that I see start-up projects that do not respect (or destroy) one or more regulations. In fact it seems fairly recent (last three or four selection committee that I could participate), and this is really interesting. I do not know if this is really new, but it's has probably something to do with the emergence of  the Y-generation into business.

Why naming them Churchillpreneurs ? Because these entrepreneurs (mostly Y-gen persons, under 35) are embarking on business ideas that everyone thought impossible due to a law (or several laws), and they ignore it (or are deliberately ignoring it) and succeed (or win a residency strap).

The last one on the news made me take the step of writing this  article: www.camping-garden.fr in the same edge as "leboncoin" mixed with "air bnb", in a nutshell : pitch your tent in my backyard  and give me a few euros.
Not to take too much risk, the promise is sold, but not the end result : only linking the good people here, selling advertising space.One can say it is good: it allows people who have no money to go on vacation, it allows property people to meet people and create social bonds, or to use their garden to supplement their pension for example.

One might also ask: is that garden money will be declared? Is the neighborhood will enjoy the comings-goings? You can already forecast the possible self-regulation...It may also come from Camping owners, whose jobs are concerned, and who obviously alerted journalists (which is even more making advertisement for the killet concept). Will the government be able to follow technically and verify that the law is respected, tenable in time? Not obvious.

In any case, the dynamic "let's start, we'll see" make entrepreneurs experiment. This will put the balance in the supply-demand relationship, buyers can see the differences in services and judge by themselves how the law protects, or otherwise reduces their purchasing power.

In the longer term, even with many users, what are the exits of this type of start-up? Not sure a buyer will see these start-ups as jewels, because the legal dues will enlight possible threatening of future benefits. Another note: most revenues captured by the groups, rely on legal aspects and maintenance of favorable laws. The churchillpreneurs will probably upset all that, protected by the web and speed of dissemination.

Les Churchillpreneurs, nouvelle tendance?


Photo credit: monkeyc.net / Foter / CC BY-NC-SA

Cela fait plusieurs fois sur 2 ans que j'observe des projets de création qui n'intègrent pas (ou désintègrent) une ou plusieurs notions de loi, quelque soit le code. De fait assez récent (les trois ou quatre derniers jurys auxquels j'ai pu participer), ce phénomène est vraiment intéressant. Je ne sais pas s'il est vraiment nouveau, mais il y a probablement quelque chose de commun avec l'émergence de la génération Y aux affaires.

Pourquoi Churchillpreneurs, parce que ces entrepreneurs (plutôt des Y donc, à priori moins de 35 ans) se lancent dans des idées de business que tout le monde pensait impossibles à cause d'une loi (ou plusieurs), et eux, l'ignorent (ou font exprès de l'ignorer), et réussissent (ou gagneront un bracelet de résidence).

La dernière de ce matin me fait franchir le pas de la rédaction de l'article : www.camping-garden.fr, dans la même mouvance que le bon coin mélangé à un air-bnb, "version plantez votre tente dans mon jardin" contre quelques euros.
 
Pour ne pas prendre trop de risque, on vend la promesse, mais pas le résultat final : juste la mise en relation.
 
On peut se dire que c'est bien : cela permet aux personnes qui ont peu de moyens de partir en vacances, cela permet aux gens qui reçoivent de rencontrer des personnes et de créer du lien social, ou d'utiliser leur jardin pour compléter leur maigre retraite par exemple.
 
On peut aussi se demander : est-ce que ceux qui louent leur jardin vont déclarer ces revenus? Est-ce que le voisinage va apprécier les allées-venues? Vous voyez déjà venir l'autorégulation...
Elle pourra également venir des Campings dont c'est le métier et qui visiblement ont alerté les journalistes (ce qui fait encore plus de pub au concept killer), mais l'Etat pourra t-il suivre techniquement et vérifier que la loi est respectée, dans des temps tenables? Pas évident.
 
En tout cas, la dynamique "on se lance, on verra bien" permet d'expérimenter. Cela va remettre de l'équilibre dans la relation offre-demande, les acheteurs pourront voir les différences de services rendus et juger par eux-mêmes comment la loi les protège, ou au contraire, réduit leur pouvoir d'achat.
 
A plus long terme, même avec de nombreux utilisateurs, quelles sont les perspectives de sorties de ce type de modèle? Pas sûr qu'un acheteur reprenne une start-up de ce type, le couperet juridique menaçant la rente future.
 
Autre remarque : la plupart des rentes établies de masse, captées par les groupes, tiennent en partie par l'aspect juridique et le maintien de lois favorables. Les churchillpreneurs vont probablement chambouler tout ça, protégés par le web et sa vitesse de dissemination.
 
A suivre...